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Om Lombard : L’aventurier passionné d’animaux

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Directeur de Zoomania et de Vetmania, l’entrepreneur et ancien mannequin Om Lombard incarne l’aventure et la passion. Son parcours est marqué par sa détermination, son amour des animaux et sa quête constante de nouveaux horizons.

Dans le monde des adages, il en est un qui résonne particulièrement quand il s’agit d’Om Lombard : «La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre.» Sa mère, une grande voyageuse, lui a transmis le virus de l’aventure. Entrepreneur polyvalent, passionné par les animaux et la nature, avide de découvertes et de rencontres enrichissantes, Om Lombard se décrit comme un travailleur acharné. Il vit au diapason de ses convictions et de ses passions.

Natif de la Côte d’Azur, en France, le destin d’Om Lombard est étroitement lié aux périples de sa mère. En 1979, lors de vacances d’une semaine à Maurice, celle-ci succombe au charme de l’île et décide d’y poser ses valises. Ce n’est pas un cas isolé, car après un séjour en Inde, elle choisit de s’établir à Pondichéry pendant quelques années, emmenant avec elle son fils Om. Ce dernier hérite de son prénom d’un swami qu’il a rencontré durant cette période. La syllabe sanskrite «Om», symbole de la vibration primordiale de l’Univers, collée au corps et ayant été pensionnaire de l’ashram Sri Aurobindo, où il a étudié la méditation transcendantale et l’hindouisme, Om conserve précieusement les valeurs qui ont marqué cette étape de sa vie. Ces valeurs, chères à son cœur, imprègnent son quotidien et guident ses actions.

Om Lombard commence sa scolarité au Lycée Labourdonnais à Curepipe, à Maurice. Originaire de Péreybère, il avoue avoir été surpris par le froid et l’humidité de cette région. Par la suite, il poursuit ses études en Inde. Cependant, à l’âge de 19 ans, il décide de mettre un terme à sa formation académique pour se consacrer pleinement à sa carrière émergente dans le domaine du mannequinat.

Selon Om, sa carrière prend forme grâce à la convergence de deux éléments clés : premièrement, où qu’il aille, il est souvent le seul caucasien, ce qui attire l’attention, que ce soit positivement ou négativement. Deuxièmement, il est doté d’une photogénie particulière. Cette combinaison lui permet de se démarquer et d’attirer l’œil, ce qui lui ouvre des portes dans le monde du mannequinat.

Sa carrière l’emmène aux quatre coins du globe, lui permettant de se forger une réputation grâce à son travail acharné. Au moment où nous écrivons ces mots, Om Lombard se trouve au Costa Rica. Malgré le décalage horaire de 10 heures, il se lève avant l’aube, vers 3 heures du matin, afin d’être en contact avec son équipe de Zoomania à Maurice. Cet engagement démontre sa détermination et son investissement sans faille dans son métier.

Cette anecdote révèle deux éléments clés : son amour des animaux depuis son enfance et son lien avec le Costa Rica. Depuis qu’il est tout jeune, Om Lombard nourrit une passion profonde pour le monde animal. Il se souvient même qu’à l’âge de 5 ans, il connaissait déjà le nom de la plupart des animaux, y compris leur nom latin. Cette passion l’a conduit, il y a une décennie, à créer Zoomania, une animalerie qu’il a lancée après avoir vendu des oies et des paons qu’il possédait à Casela ou au Parc de la Vanille. Aujourd’hui, il gère trois magasins de ce type : le premier, ouvert à Grand-Baie, suivi d’un autre à Bagatelle et du dernier à Cascavelle.

Mais le moment le plus marquant est survenu il y a deux ans, lorsque son rêve d’enfance est devenu réalité : il a inauguré une clinique vétérinaire à Grand-Baie, baptisée Vetmania. Cette réalisation concrétise son souhait initial de devenir vétérinaire, une aspiration qu’il a poursuivie malgré l’abandon précoce de ses études pour se lancer dans une autre carrière. Depuis peu, une autre clinique vétérinaire a ouvert ses portes à Moka, et il est prévu qu’une troisième voit le jour l’année prochaine dans l’est du pays.

L’autre élément clé à retenir : Costa Rica. Non pas parce que ce pays d’Amérique centrale revêt une importance cruciale dans la vie du businessman, mais parce qu’il incarne parfaitement ce qu’il est : un amoureux des voyages, qui explore bien plus fréquemment qu’à l’époque où il était mannequin. Om Lombard est un individu en quête perpétuelle de nouvelles aventures. «Je ne cherche pas le luxe dans mes voyages. Ce qui compte pour moi, c’est de me rapprocher de la nature, de me connecter avec les animaux. Mon plaisir réside dans la découverte de notre planète.»

Pour un CV aussi riche que celui d’Om Lombard, le format d’une simple page A4 semble bien trop restreint pour contenir toutes les expériences et activités qu’il a menées. Mannequinat, boulangerie, création d’une marque de vêtements, conseiller immobilier, gestion d’une animalerie, mise en place d’une clinique vétérinaire… La liste est longue, et pourtant, d’autres projets sont encore en cours de développement, notamment dans le domaine de l’écotourisme.

La vie d’Om Lombard semble parfois être comme une carte postale, capturant le paysage idyllique d’une île sur un simple morceau de papier cartonné. Cependant, même les endroits paradisiaques ne sont pas à l’abri des tempêtes, et la sienne a frappé en 2016 lorsqu’il a été accusé de trafic de cannabis par l’Anti-Drug & Smuggling Unit. Bien que rapidement blanchi de toute accusation, il évoque cet épisode en ces termes : «Cela m’a rendu plus résistant, plus fort. Cela m’a coûté cher en termes financiers, mais cela fait partie de la vie, une expérience à part entière.»

En fin de compte, semblable à un pizzaiolo qui affirme que sa pizza préférée est la margarita, une simplicité en soi, la recette du bonheur pour l’ancien mannequin semble suivre cette même logique. Il adhère à certains principes comme ne pas boire d’alcool et ne pas fumer, ne pas manger de viande de porc et de bœuf, le maintien d’une bonne condition physique, tout en consacrant la majeure partie de son temps à ce qui le passionne. Une philosophie qui peut se résumer par les paroles de l’intéressé : «Il faut donner le meilleur de soi-même, faire preuve de positivité, et toujours chercher à partager. Si l’on adopte cette attitude, on a déjà parcouru la moitié du chemin vers le succès ; le reste relève de la chance et du travail. Il ne s’agit pas seulement de considérer ce que l’on va gagner, mais surtout comment on va le faire, de la manière la plus honnête et droite qui soit.»

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